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10 septembre 2025Portrait : Justine Saine, quand les mots deviennent un chemin de vie

Écrivaine et passeuse de mots, Justine Saine a choisi de s’ancrer dans le langage. Derrière sa plume, il ne s’agit pas seulement d’histoires : il y a une volonté de tisser des liens, de guérir des blessures, d’ouvrir des portes intérieures. Couronnée par le Prix Françoise Bourdin 2025, elle a su trouver une place unique sur la scène littéraire contemporaine, portée par une voix qui revendique sa sincérité.
Pour elle, la lecture et l’écriture transcendent les simples activités culturelles : elles représentent des respirations vitales. « Lire, c’est s’offrir une pause, un moment pour se retrouver », aime-t-elle rappeler. Et écrire ? C’est, dit-elle, « déposer pour débloquer ».
Quand la culture devient un chemin vers la sérénité et la confiance en soi

Dans un monde où la performance et la rapidité imposent leur rythme, certaines pratiques culturelles se transforment en refuges, mais aussi en tremplins. Lecture, écriture, théâtre d’improvisation : ces activités ne sont plus de simples loisirs, elles s’affirment comme de réels leviers de bien-être psychologique, de confiance en soi et même de reconstruction intérieure.
La lecture comme respiration
Tourner les pages d’un roman, c’est ouvrir une parenthèse. Lire, c’est ralentir, relativiser, apaiser ses tensions intérieures. La lecture reconnecte à l’imaginaire et offre une bulle de sérénité dans un quotidien saturé.
L’écriture comme libération
Écrire, c’est transformer l’inexprimable en récit. Pour Justine Saine, autrice et accompagnatrice, c’est une arme douce mais puissante : un moyen de déposer ses émotions, de reconstruire son histoire et de donner du sens au vécu. Elle explore même les zones taboues, comme dans son roman sur le regret de maternité, qui remet en question les idées reçues et ouvre un débat essentiel.
Improviser pour mieux s’affirmer
À l’opposé de la page blanche, le théâtre d’improvisation invite au mouvement et à la spontanéité. On apprend à lâcher prise, à écouter, à rebondir, à oser. En entreprise, ces ateliers collectifs se révèlent être de formidables vecteurs de confiance en soi, renforçant la cohésion d’équipe tout en valorisant l’individu.
Quand la culture devient soin
Au-delà des pratiques artistiques, Justine Saine s’engage dans des domaines sensibles. Elle consacre aujourd’hui une partie de son travail au post-partum, convaincue que cette période charnière de la vie des femmes est trop souvent idéalisée, alors qu’elle recèle des fragilités profondes. À travers des ateliers et des stages dédiés, elle offre un espace de parole sincère et bienveillant, permettant d’alléger le poids des non-dits et de restaurer la confiance.
Une voix pour libérer les voix

Qu’il s’agisse d’un carnet de notes, d’une scène de théâtre ou d’un cercle de parole, Justine Saine ouvre des espaces où chacun peut se réinventer. Elle incarne cette conviction : la culture est un outil d’émancipation, un chemin de sérénité et de renaissance personnelle.
Qu’il s’agisse d’un carnet de notes, d’une scène théâtre de ou d’un cercle de parole, Justine Saine crée des espaces où chacun peut se réinventer. Elle incarne cette conviction : la culture est un instrument d’émancipation, un parcours de sérénité et de renaissance.